J’ai découvert le travail de La Boetie, philosophe du 16ème siècle en écoutant l’excellent podcast “le Précepteur”

https://www.le-precepteur.fr

Lien direct vers le podcast dans lequel Le Précepteur nous explique le discours de La Servitude Volontaire de la Boétie

Voici une courte explication tirée de Wikipédia :

L’une des raisons de ce maintien de la servitude est que les tyrans usent de plusieurs stratagèmes pour affaiblir le peuple. D’abord, le peuple est engourdi par le théâtre et les passe-temps ludiques ( ndr: comprenez actuellement: TV, Netflix, Porno, Social media…)
Le tyran allèche ses esclaves pour endormir les sujets dans la servitude. Il accorde des largesses à son peuple sans que celui-ci se rende compte que c’est avec l’argent même soutiré à ses sujets que ces divertissements sont financés. Ils font parfois, avant de commettre leurs crimes, de beaux discours sur le bien général et la nécessité de l’ordre public.
La Boétie condamne ainsi ces « drogueries » : « Les théâtres, les jeux, les farces, les spectacles, les gladiateurs, les bêtes curieuses, les médailles, les tableaux et autres drogues de cette espèce étaient pour les peuples anciens les appâts de la servitude, la compensation de leur liberté ravie, les instruments de la tyrannie. »

Ndr : ce qui est particulièrement notable dans le discours de La Boétie c’est sa solution apportée : ne rien faire, ne pas se révolter contre le pouvoir, ne pas se soulever, mais simplement cesser d’obéir et être libre comme notre nature doit l’être. Notre droit c’est d’être libre, totalement libre !
Le Discours de la servitude volontaire ou le Contr’un est un ouvrage rédigé par Étienne de La Boétie. Publié en latin, par fragments en 1574, puis intégralement en français en 1576, il a été écrit par La Boétie probablement à l’âge de 16 ou 18 ans1.
Ce texte consiste en un court réquisitoire contre l’absolutisme qui étonne par son érudition et par sa profondeur, alors qu’il a été rédigé par un jeune homme. Ce texte pose la question de la légitimité de toute autorité sur une population et essaie d’analyser les raisons de la soumission de celle-ci (rapport « domination-servitude »).